Attirée par la peinture, j’ai ressenti très tôt de l’émotion devant des toiles de Vermeer, de la joie avec les impressionnistes, j’ai aimé Cézanne, Gauguin, et plus tard j’ai été touchée par Nicolas de Staël, Rothko et Soulages. C’est une peinture qui me parlait.

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Pendant une dizaine d’années j’ai travaillé dans l’atelier d’Hélène Legrand qui nous initiait à différentes techniques. C’était ma première rencontre avec la peinture figurative.

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Et puis j’ai rencontré Fanny Vanoye, peintre abstraite, dont la peinture faisait écho à ma sensibilité.

Alors a commencé pour moi, dans son atelier une nouvelle aventure : peindre en toute liberté, sans consigne ni contrainte sinon celle de la taille du papier et le «faire».

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Lorsque je peins je n’ai aucun projet précis sinon celui de peindre. Puis je choisis un format, des couleurs qui s’imposent selon le moment auquel je peins et je peins de façon totalement intuitive.  Alors progressivement le tableau se construit, ou pas, plus ou moins aisément. De grands aplats voisinent avec des floutés, des formes imprécises avec des formes architecturales et je laisse venir à moi ce qui se présente : couleurs, formes, émotions.

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